Pourquoi choisir le métier d’aide familiale en Belgique ?
Vous aimez le contact humain, vous avez le sens du service, et l’idée de contribuer concrètement au bien-être des autres vous motive ? Le métier d’aide familiale est peut-être fait pour vous. En Belgique, de plus en plus de familles et de personnes âgées ont besoin de soutien à domicile. Résultat : les aides familiales sont très demandées. Que ce soit pour accompagner les personnes en perte d’autonomie, effectuer des tâches ménagères, ou simplement offrir une présence rassurante, cette profession a un vrai impact social.
Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, suivre une formation d’aide familiale est aujourd’hui plus simple et plus accessible qu’il n’y paraît. Mais encore faut-il savoir où chercher et comment s’y prendre. C’est justement ce que nous allons voir ensemble.
Quelles sont les missions concrètes d’une aide familiale ?
Aujourd’hui, une aide familiale ne se contente pas de faire le ménage. Il s’agit d’un métier polyvalent, avec des responsabilités variées :
- Préparer les repas ou aider à la prise des repas
- Soutenir dans les démarches administratives simples
- Assurer une présence sociale et rassurante
- Effectuer les courses et l’entretien du linge
- Accompagner les personnes à des rendez-vous (médicaux, administratifs, etc.)
C’est un métier humain, qui demande patience, empathie et sens de l’organisation. Il peut aussi convenir à celles et ceux qui souhaitent un emploi stable, avec des horaires souvent compatibles avec une vie de famille.
La formation : par où commencer ?
En Belgique, la formation d’aide familiale est organisée principalement via des centres d’insertion socioprofessionnelle (CISP), les CPAS, ou les écoles de promotion sociale. La bonne nouvelle ? Ces formations sont souvent gratuites (ou à très faible coût), accessibles sans diplôme préalable, et même ouvertes aux personnes en reconversion professionnelle ou chercheuses d’emploi.
Les prérequis pour s’inscrire
Rassurez-vous, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme du secondaire pour intégrer une formation d’aide familiale. Toutefois, certains centres demandent :
- Une connaissance de base du français oral et écrit
- Parfois un entretien de motivation
- Une condition de résidence en Belgique
Bon à savoir : si vous êtes inscrit.e chez Actiris, au Forem ou chez VDAB, vous pouvez souvent bénéficier de facilités et d’accompagnement pour intégrer la formation (prime, remboursement de frais de déplacement, crèche, etc.). N’hésitez pas à en parler avec votre conseiller. C’est leur métier de vous aider à trouver le bon chemin.
Un parcours structuré et encadré
La formation d’aide familiale est généralement composée de plusieurs modules, étalés sur environ un an. Elle combine :
- Des cours théoriques (hygiène, nutrition, psychologie, communication, législation sociale…)
- Des cours pratiques (gestes professionnels, organisation du travail, soins de base…)
- Et surtout, des stages en milieu réel
Ces stages sont essentiels pour se confronter à la réalité du métier et comprendre si ce métier est vraiment fait pour vous. Ils permettent aussi, souvent, de décrocher un premier contrat ou un CDD. On connaît plusieurs cas de stagiaires qui n’ont même pas eu le temps de finir leur formation avant de se faire engager !
Quels centres contacter en priorité ?
Voici quelques suggestions concrètes, selon votre région :
- En Wallonie : Les centres FOREM Formation, les CISP (Centre Forma2, Tremplin, Le Perron, etc.), les écoles de promotion sociale (ex. : IPEPS)
- À Bruxelles : Les écoles de promotion sociale (ex : CERIA, CEMEES, etc.), Le Service Formation de la Ville de Bruxelles, Via Actiris ou la Mission Locale de votre commune
- En Flandre : Consultez le VDAB qui propose différentes structures selon les communes
Un petit coup de fil ou un mail suffit souvent pour recevoir toutes les infos pratiques : dates de rentrées, horaires, conditions spécifiques. Dans la plupart des cas, les inscriptions se font une à deux fois par an.
Un vrai tremplin pour l’emploi
La formation d’aide familiale n’est pas qu’un simple cours : c’est un levier pour (re)trouver une stabilité professionnelle. Selon une enquête récente du Forem, plus de 60 % des personnes formées décrochent un emploi dans les 6 mois suivant la fin de leur formation. C’est particulièrement vrai dans les maisons de repos, les agences de titres-services, les structures d’aide à domicile ou même auprès de particuliers employeurs.
Et ce n’est pas tout : le métier ouvre aussi des portes vers des spécialisations (aide-soignant.e, assistant.e social.e, éducateur.trice…). Pour certaines personnes, il s’agit d’une première étape avant une formation complémentaire plus longue ou un projet personnel, comme créer une entreprise d’aide à domicile.
Vie de tous les jours : comment organiser sa formation ?
Suivre une formation complète peut sembler compliqué lorsqu’on a une famille, des enfants ou un emploi à mi-temps. Bonne nouvelle : beaucoup de centres proposent des formules souples, voire du mi-temps ou du temps partiel. Certains cours ont lieu en journée, d’autres en soirée ou le week-end.
Par expérience, beaucoup de mamans (et papas) trouvent un bon équilibre avec le soutien des CPAS, des crèches communales ou de partenaires associatifs. Il faut juste bien s’organiser au départ – et garder en tête qu’il s’agit d’un investissement sur le long terme. Un an de formation pour un emploi stable, ça vaut clairement le coup, non ?
Témoignage : « J’ai enfin trouvé ma voie »
Sophie, 42 ans, mère de deux enfants, était caissière à mi-temps dans un supermarché. Suite à une restructuration, elle a perdu son emploi. « Pendant quelques mois, j’ai perdu confiance en moi. Puis j’ai découvert la formation d’aide familiale grâce à mon CPAS. Tout de suite, j’ai senti que ce métier avait du sens. Aujourd’hui, je travaille deux jours par semaine chez des personnes âgées, et trois jours auprès de familles monoparentales. Chaque jour est différent, et humainement, je me sens utile. C’est ma plus belle reconversion. »
Et après ? Les perspectives d’évolution
Le métier d’aide familiale peut mener vers d’autres carrières. Avec de l’expérience et certaines formations complémentaires, il est possible de devenir :
- Aide-soignant.e (via la passerelle de formation)
- Chef d’équipe dans une structure de soins à domicile
- Formateur.trice pour futurs aides familiaux
- Ou encore se spécialiser dans les soins palliatifs ou l’accompagnement des personnes handicapées
C’est un métier de terrain, mais aussi d’évolution. Et dans un secteur en plein développement, les opportunités ne manquent pas.
Derniers conseils pratiques avant de vous lancer
Avant de vous inscrire à une formation, voici quelques petites astuces utiles :
- Assurez-vous que le centre est agréé (vous pouvez le vérifier via le site du Forem, d’Actiris ou du VDAB)
- Prévoyez un petit budget pour le matériel scolaire (tenue professionnelle, bloc-notes, etc.)
- Parlez de votre projet à votre entourage : parfois, un petit coup de main pour garder les enfants ou un conseil fait toute la différence
- N’hésitez pas à visiter un centre lors des journées portes ouvertes. Cela vous donnera une idée concrète de l’ambiance et du contenu
Et surtout : n’ayez pas peur de vous lancer. Se former à un nouveau métier, c’est parfois sortir de sa zone de confort, certes, mais c’est aussi faire un pas de plus vers un avenir plus épanoui.
Vous avez une question ou une hésitation ? Partagez-la dans les commentaires, ou contactez les organismes cités plus haut. Vous n’êtes pas seul.e, et vous serez surpris.e de voir le nombre de personnes qui, comme vous, ont osé franchir le pas.
Comme toujours sur iBazar.be, on vous accompagne dans vos démarches concrètes et vos choix du quotidien. Ici, on ne parle pas que de bonnes affaires, mais aussi de ces parcours qui changent une vie. Bonne chance dans votre aventure de formation !