Tout savoir sur le flexi job belgique pour arrondir ses fins de moisTout savoir sur le flexi job belgique pour arrondir ses fins de mois

Arrondir ses fins de mois, ce n’est pas qu’un luxe, c’est devenu une vraie nécessité pour beaucoup de Belges. Entre les courses qui flambent, les factures à rallonge et les envies de se faire plaisir sans vider le compte épargne, de plus en plus de gens cherchent des solutions simples, légales et flexibles. Et justement, le « flexi-job » est en train de gagner du terrain. Mais qu’est-ce que c’est au juste ? Pour qui ? Et comment en profiter ? Tour d’horizon complet pour y voir clair, sans langue de bois.

Le flexi-job, c’est quoi exactement ?

Le « flexi-job », né en 2015 en Belgique, permet aux travailleurs d’exercer une activité complémentaire, sous un statut souple et avantageux, tant pour le travailleur que pour l’employeur. Concrètement, cela signifie qu’une personne qui travaille déjà au minimum à 4/5e pour un autre employeur peut occuper un emploi flexible supplémentaire, sans charges fiscales ni sociales sur ses revenus issus du flexi-job. Et oui, 100% net dans la poche.

Initialement prévu pour l’horeca (restaurants, cafés…) où les pics d’activité sont fréquents, le dispositif a été élargi depuis à d’autres secteurs comme :

  • Le commerce de détail
  • Les boulangeries et pâtisseries
  • Les salons de coiffure et de beauté
  • Les établissements sportifs
  • Les garages
  • Les crèches agréées

Une diversité qui séduit, surtout quand on cherche un job « à côté » mais qu’on veut éviter les lourdeurs administratives des activités indépendantes.

Qui peut en bénéficier ?

Tout le monde ne peut pas prétendre au flexi-job. Pour pouvoir exercer ce type d’emploi complémentaire, il faut remplir deux conditions principales :

  • Avoir un contrat de travail d’au moins 4/5e chez un autre employeur (hors secteur public), au cours du trimestre précédent.
  • Occuper un flexi-job dans un secteur réglementé par la loi.

Autrement dit, impossible d’utiliser le flexi-job comme seule activité, ni comme moyen de contourner un contrat classique. L’idée, c’est vraiment de compléter ses revenus sans perturber son emploi principal. Les pensionnés aussi peuvent y avoir droit, sans contrainte de quota horaire ou de montant maximal — un vrai plus pour rester actif sans pression.

Quels sont les avantages d’un flexi-job ?

On ne va pas se mentir : si le flexi-job attire autant, c’est surtout pour les avantages qu’il procure, des deux côtés du contrat. Voici pourquoi :

  • Un revenu net à 100 % : Pas d’impôts, pas de cotisations sociales. Ce que vous gagnez, vous gardez.
  • La flexibilité totale : Pas d’horaire imposé ou de volume minimum. Vous travaillez quand cela vous convient, en fonction des besoins de l’employeur, souvent sur base de contrats journaliers.
  • Aucune paperasse superflue : Pas besoin de numéro d’entreprise, ni d’assujettissement à la TVA.
  • Des expériences variées : Bonne manière de découvrir un autre univers professionnel ou même de tester une reconversion.

Et du côté des employeurs ? Proposer un flexi-job leur permet d’adapter leurs effectifs en fonction des besoins réels, sans s’engager sur un contrat à long terme, tout en réduisant leurs charges sociales. Du gagnant-gagnant, vous dites ?

Combien peut-on gagner avec un flexi-job ?

Le revenu dépend du secteur, de la fonction exercée et de la convention collective en place. Mais il existe un tarif horaire minimum pour les flexi-jobs. En 2024, celui-ci est fixé à environ 11,81€/heure (le « flexi-salaire » minimal), auquel peuvent s’ajouter des primes (ex : travail de nuit, week-end…).

Imaginez : vous travaillez huit heures un samedi dans une boutique de vêtements — c’est près de 95€ nets dans votre poche, en une journée. Faites-le trois fois dans le mois, et vous touchez quasiment 300€ en plus, sans toucher aux allocations ou au plafond fiscal. Pas négligeable quand l’essence, les courses et les extras grignotent tout.

Où trouver un flexi-job près de chez soi ?

Vous ne savez pas par où commencer ? Voici quelques pistes pour dénicher un flexi-job concret :

  • Les plateformes spécialisées : Des sites comme flexijobs.be recensent des milliers d’offres en Belgique.
  • Les annonces locales : Consultez les tableaux d’affichage des commerces, ou les sites de petites annonces comme iBazar.be qui permettent aussi de repérer des opportunités ponctuelles près de chez vous.
  • Le bouche-à-oreille : Parlez-en autour de vous ! Beaucoup de commerces engagent sans forcément publier d’offre en ligne.

Un de mes voisins, retraité depuis deux ans, bosse comme barman deux vendredis soirs par mois dans un café du coin. Non seulement il arrondit sa pension, mais il s’amuse comme un petit fou dans une ambiance conviviale. Et il n’est pas le seul.

Des expériences terrain à la pelle

Depuis quelques mois, j’ai recueilli plusieurs témoignages de travailleurs en flexi-job, histoire de vous donner un aperçu concret :

  • Julie, 42 ans, assistante en marketing : « Je bosse à 4/5e dans un bureau. J’avais besoin d’un petit plus pour financer les activités extrascolaires de mes enfants. J’ai trouvé un flexi-job dans une boulangerie les dimanches matin. Gagner 120€ en papotant avec des habitués ? J’adore ! »
  • Sami, 28 ans, vendeur en électro : « Je fais du flexi-job deux samedis par mois dans une salle de sport. J’aide à l’accueil et je range un peu. Cela me paie largement mon abonnement, et j’apprends en même temps les ficelles du fitness. »
  • Lucie, 60 ans, pensionnée : « Depuis ma retraite, j’étais un peu perdue. Aujourd’hui je fais des remplacements ponctuels dans un salon de coiffure via flexi-job. J’ai retrouvé un rythme, du contact, sans pression. »

Le dénominateur commun ? La satisfaction d’avoir un complément de revenu sans se sentir piégé dans un rythme infernal.

Limitations et choses à savoir

Le flexi-job n’est pas un Eldorado sans règlementations. Voici quelques éléments clés à avoir en tête :

  • Un employeur ne peut pas proposer un flexi-job à un employé déjà actif dans son entreprise (sauf six mois après la fin du contrat principal).
  • Le travailleur doit toujours être en possession d’un contrat écrit, même pour une seule journée de travail.
  • Les flexi-jobs ne donnent pas droit à des congés payés, au pécule de vacances ou à une pension complémentaire.

Et bien sûr, il faut rester dans les clous. Travailler en flexi-job sans remplir les conditions, c’est prendre le risque de redressements administratifs et fiscaux. Donc on s’informe, on questionne, on vérifie.

En résumé : une solution gagnante, si bien utilisée

Le flexi-job s’impose comme une solution astucieuse pour ceux qui veulent combiner stabilité professionnelle et liberté financière. Pas besoin de devenir indépendant, d’ouvrir un dossier fiscal ou de passer ses soirées à remplir des formulaires : ici, c’est cash, net et flexible.

Que vous soyez jeune actif, travailleur aguerri ou même pensionné, c’est une option à considérer sérieusement. Et avec les prolongations et expansions successives décidées par le gouvernement belge, il y a fort à parier que le flexi-job soit là pour rester.

Vous êtes tenté ? Mon conseil : faites le point sur votre disponibilité, regardez autour de vous, postulez à quelques postes, et testez. Une ou deux missions suffisent souvent à vous convaincre.

Et si vous tombez sur une pépite à partager, venez en parler sur iBazar.be ou envoyez-moi un petit mot. Les bons plans, ça se partage — surtout quand ils améliorent le quotidien.

By Karine